mercredi 14 mai 2014

WEEK-END DE DEDICACE VENDREDI & SAMEDI 16/17 MAI 2014

Vendredi 16 mai - 15h30/18h30- Anthony PASTOR "BONBONS ATOMIQUES"


Nous recevrons le dernier lauréat du festival BD Normandiebulle, Anthony Pastor, auteur du fabuleux LAS ROSAS, qui nous conte l'histoire de cette communauté de femmes en plein désert texan empli de personnages haut en couleur qui aurait pu être scénarisé par Almodovar et mis en scène par les frères Coen. Bref, un "western tortilla à l’eau de rose" comme le définit l'auteur.
Pour sa venue, Pastor nous présentera la suite de l'album primé à Normandiebulle, CASTILLA DRIVE, à savoir BONBONS ATOMIQUES où nous retrouverons notre détective malgré elle, Sally, dans une enquête d'infidélité conjugale qui ne se déroulera pas du tout comme prévue: ex-membre de gang, ados accrocs aux bonbons énergisants, patron d'industrie à la dérive viendront changer le cours de cette mission.


 

Anthony Pastor déroule encore plus fort son récit et ses dialogues pour nous plonger dans les affres de l'adolescence et dans le rôle des adultes. Plus qu'un polar, une véritable étude de moeurs !





SAMEDI 17 MAI - 15h/19h- Jérémy BASTIAN "LA FILLE MAUDITE DU CAPITAINE PIRATE"
 

 Jeune prodige américain, adoubé par Mike Mignola himself, Jeremy Bastian nous fera l'honneur de sa visite pour son époustouflant livre hors-norme. Une fois n'est pas coutume, je laisse la place à la critique de

 

"Jusqu'où aller trop loin au risque de se perdre dans les tours et détours d'une imagination graphique qui ne se refuserait vraiment rien ? Jeremy Bastian s'est-il posé la question ? Elle s'impose dès qu'on est happé par une formidable effusion visuelle, où tout un monde hors du monde connu prend forme(s) inédite(s) et proliférante(s). L'auteur raconte qu'il avait en tête Alice au pays des merveilles et Little Nemo – entre une dizaine de moindres références assumées – quand il a entrevu l'histoire, située au xviiie siècle, de cette « Fille maudite du Capitaine Pirate » : une gamine intrépide (« Même pas peur ! » est son leitmotiv) qui porte fièrement bandeau sur l'œil et part à la recherche de son père, l'un des cinq pirates redoutés des mers d'Omerta, qu'elle n'a pas connu. Sur la mer et plus encore sous la mer, tout peut lui arriver, à elle et à son perroquet, nommé Poivre d'As ( ?), au gré de péripéties fantastiques (avec un duo de chevaliers espadons, des animalcules indéfinissables, des mini-dragons soumis à un dindon géant...), et dans la constante résurgence d'ennemis et de dangers, un charivari onirique d'une fantaisie inquiétante ou farfelue, en toutes circonstances, délibérément décalée. Des lois et modèles d'un genre, le récit de pirates, l'auteur n'ignore rien. 


 Il s'en sert – et s'en joue, en fait – pour déployer les petits miracles d'une sidérante mise en scène, saturant chaque planche de myriades d'anecdotes futiles, grotesques, macabres, énigmatiques, à déchiffrer : un sac à malices sans fond qui ajoute de la fiction à la fiction. Revendiquant les influences de Gustave Doré et de Dürer, Jeremy Bastian s'approche souvent de l'esthétique la plus subtile de la gravure, ce qui est déjà une prouesse étourdissante. Mais, surtout, ce miniaturiste de l'échevelé réussit l'impossible : loin d'étouffer le récit dans le déploiement des volutes et des ornementations à l'infini, il crée une espèce de magie immédiate, viscérale. Evidente."


 















Bande dessinée
On aime passionnément
Jusqu'où aller trop loin au risque de se perdre dans les tours et détours d'une imagination graphique qui ne se refuserait vraiment rien ? Jeremy Bastian s'est-il posé la question ? Elle s'impose dès qu'on est happé par une formidable effusion visuelle, où tout un monde hors du monde connu prend forme(s) inédite(s) et proliférante(s). L'auteur raconte qu'il avait en tête Alice au pays des merveilles et Little Nemo – entre une dizaine de moindres références assumées – quand il a entrevu l'histoire, située au xviiie siècle, de cette « Fille maudite du Capitaine Pirate » : une gamine intrépide (« Même pas peur ! » est son leitmotiv) qui porte fièrement bandeau sur l'œil et part à la recherche de son père, l'un des cinq pirates redoutés des mers d'Omerta, qu'elle n'a pas connu. Sur la mer et plus encore sous la mer, tout peut lui arriver, à elle et à son perroquet, nommé Poivre d'As ( ?), au gré de péripéties fantastiques (avec un duo de chevaliers espadons, des animalcules indéfinissables, des mini-dragons soumis à un dindon géant...), et dans la constante résurgence d'ennemis et de dangers, un charivari onirique d'une fantaisie inquiétante ou farfelue, en toutes circonstances, délibérément décalée. Des lois et modèles d'un genre, le récit de pirates, l'auteur n'ignore rien. Il s'en sert – et s'en joue, en fait – pour déployer les petits miracles d'une sidérante mise en scène, saturant chaque planche de myriades d'anecdotes futiles, grotesques, macabres, énigmatiques, à déchiffrer : un sac à malices sans fond qui ajoute de la fiction à la fiction. Revendiquant les influences de Gustave Doré et de Dürer, Jeremy Bastian s'approche souvent de l'esthétique la plus subtile de la gravure, ce qui est déjà une prouesse étourdissante. Mais, surtout, ce miniaturiste de l'échevelé réussit l'impossible : loin d'étouffer le récit dans le déploiement des volutes et des ornementations à l'infini, il crée une espèce de magie immédiate, viscérale. Evidente.
Le 17/05/2014 - Mise à  jour le 13/05/2014 à  13h00
- Telerama n° 3357

En savoir plus sur http://www.telerama.fr/livres/la-fille-maudite-du-capitaine-pirate-volume-premier,112204.php#zMtR1gtjFP7k2IZw.99
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Jusqu'où aller trop loin au risque de se perdre dans les tours et détours d'une imagination graphique qui ne se refuserait vraiment rien ? Jeremy Bastian s'est-il posé la question ? Elle s'impose dès qu'on est happé par une formidable effusion visuelle, où tout un monde hors du monde connu prend forme(s) inédite(s) et proliférante(s). L'auteur raconte qu'il avait en tête Alice au pays des merveilles et Little Nemo – entre une dizaine de moindres références assumées – quand il a entrevu l'histoire, située au xviiie siècle, de cette « Fille maudite du Capitaine Pirate » : une gamine intrépide (« Même pas peur ! » est son leitmotiv) qui porte fièrement bandeau sur l'œil et part à la recherche de son père, l'un des cinq pirates redoutés des mers d'Omerta, qu'elle n'a pas connu. Sur la mer et plus encore sous la mer, tout peut lui arriver, à elle et à son perroquet, nommé Poivre d'As ( ?), au gré de péripéties fantastiques (avec un duo de chevaliers espadons, des animalcules indéfinissables, des mini-dragons soumis à un dindon géant...), et dans la constante résurgence d'ennemis et de dangers, un charivari onirique d'une fantaisie inquiétante ou farfelue, en toutes circonstances, délibérément décalée. Des lois et modèles d'un genre, le récit de pirates, l'auteur n'ignore rien. Il s'en sert – et s'en joue, en fait – pour déployer les petits miracles d'une sidérante mise en scène, saturant chaque planche de myriades d'anecdotes futiles, grotesques, macabres, énigmatiques, à déchiffrer : un sac à malices sans fond qui ajoute de la fiction à la fiction. Revendiquant les influences de Gustave Doré et de Dürer, Jeremy Bastian s'approche souvent de l'esthétique la plus subtile de la gravure, ce qui est déjà une prouesse étourdissante. Mais, surtout, ce miniaturiste de l'échevelé réussit l'impossible : loin d'étouffer le récit dans le déploiement des volutes et des ornementations à l'infini, il crée une espèce de magie immédiate, viscérale. Evidente.
Le 17/05/2014 - Mise à  jour le 13/05/2014 à  13h00
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Jusqu'où aller trop loin au risque de se perdre dans les tours et détours d'une imagination graphique qui ne se refuserait vraiment rien ? Jeremy Bastian s'est-il posé la question ? Elle s'impose dès qu'on est happé par une formidable effusion visuelle, où tout un monde hors du monde connu prend forme(s) inédite(s) et proliférante(s). L'auteur raconte qu'il avait en tête Alice au pays des merveilles et Little Nemo – entre une dizaine de moindres références assumées – quand il a entrevu l'histoire, située au xviiie siècle, de cette « Fille maudite du Capitaine Pirate » : une gamine intrépide (« Même pas peur ! » est son leitmotiv) qui porte fièrement bandeau sur l'œil et part à la recherche de son père, l'un des cinq pirates redoutés des mers d'Omerta, qu'elle n'a pas connu. Sur la mer et plus encore sous la mer, tout peut lui arriver, à elle et à son perroquet, nommé Poivre d'As ( ?), au gré de péripéties fantastiques (avec un duo de chevaliers espadons, des animalcules indéfinissables, des mini-dragons soumis à un dindon géant...), et dans la constante résurgence d'ennemis et de dangers, un charivari onirique d'une fantaisie inquiétante ou farfelue, en toutes circonstances, délibérément décalée. Des lois et modèles d'un genre, le récit de pirates, l'auteur n'ignore rien. Il s'en sert – et s'en joue, en fait – pour déployer les petits miracles d'une sidérante mise en scène, saturant chaque planche de myriades d'anecdotes futiles, grotesques, macabres, énigmatiques, à déchiffrer : un sac à malices sans fond qui ajoute de la fiction à la fiction. Revendiquant les influences de Gustave Doré et de Dürer, Jeremy Bastian s'approche souvent de l'esthétique la plus subtile de la gravure, ce qui est déjà une prouesse étourdissante. Mais, surtout, ce miniaturiste de l'échevelé réussit l'impossible : loin d'étouffer le récit dans le déploiement des volutes et des ornementations à l'infini, il crée une espèce de magie immédiate, viscérale. Evidente.
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Jusqu'où aller trop loin au risque de se perdre dans les tours et détours d'une imagination graphique qui ne se refuserait vraiment rien ? Jeremy Bastian s'est-il posé la question ? Elle s'impose dès qu'on est happé par une formidable effusion visuelle, où tout un monde hors du monde connu prend forme(s) inédite(s) et proliférante(s). L'auteur raconte qu'il avait en tête Alice au pays des merveilles et Little Nemo – entre une dizaine de moindres références assumées – quand il a entrevu l'histoire, située au xviiie siècle, de cette « Fille maudite du Capitaine Pirate » : une gamine intrépide (« Même pas peur ! » est son leitmotiv) qui porte fièrement bandeau sur l'œil et part à la recherche de son père, l'un des cinq pirates redoutés des mers d'Omerta, qu'elle n'a pas connu. Sur la mer et plus encore sous la mer, tout peut lui arriver, à elle et à son perroquet, nommé Poivre d'As ( ?), au gré de péripéties fantastiques (avec un duo de chevaliers espadons, des animalcules indéfinissables, des mini-dragons soumis à un dindon géant...), et dans la constante résurgence d'ennemis et de dangers, un charivari onirique d'une fantaisie inquiétante ou farfelue, en toutes circonstances, délibérément décalée. Des lois et modèles d'un genre, le récit de pirates, l'auteur n'ignore rien. Il s'en sert – et s'en joue, en fait – pour déployer les petits miracles d'une sidérante mise en scène, saturant chaque planche de myriades d'anecdotes futiles, grotesques, macabres, énigmatiques, à déchiffrer : un sac à malices sans fond qui ajoute de la fiction à la fiction. Revendiquant les influences de Gustave Doré et de Dürer, Jeremy Bastian s'approche souvent de l'esthétique la plus subtile de la gravure, ce qui est déjà une prouesse étourdissante. Mais, surtout, ce miniaturiste de l'échevelé réussit l'impossible : loin d'étouffer le récit dans le déploiement des volutes et des ornementations à l'infini, il crée une espèce de magie immédiate, viscérale. Evidente.
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Jusqu'où aller trop loin au risque de se perdre dans les tours et détours d'une imagination graphique qui ne se refuserait vraiment rien ? Jeremy Bastian s'est-il posé la question ? Elle s'impose dès qu'on est happé par une formidable effusion visuelle, où tout un monde hors du monde connu prend forme(s) inédite(s) et proliférante(s). L'auteur raconte qu'il avait en tête Alice au pays des merveilles et Little Nemo – entre une dizaine de moindres références assumées – quand il a entrevu l'histoire, située au xviiie siècle, de cette « Fille maudite du Capitaine Pirate » : une gamine intrépide (« Même pas peur ! » est son leitmotiv) qui porte fièrement bandeau sur l'œil et part à la recherche de son père, l'un des cinq pirates redoutés des mers d'Omerta, qu'elle n'a pas connu. Sur la mer et plus encore sous la mer, tout peut lui arriver, à elle et à son perroquet, nommé Poivre d'As ( ?), au gré de péripéties fantastiques (avec un duo de chevaliers espadons, des animalcules indéfinissables, des mini-dragons soumis à un dindon géant...), et dans la constante résurgence d'ennemis et de dangers, un charivari onirique d'une fantaisie inquiétante ou farfelue, en toutes circonstances, délibérément décalée. Des lois et modèles d'un genre, le récit de pirates, l'auteur n'ignore rien. Il s'en sert – et s'en joue, en fait – pour déployer les petits miracles d'une sidérante mise en scène, saturant chaque planche de myriades d'anecdotes futiles, grotesques, macabres, énigmatiques, à déchiffrer : un sac à malices sans fond qui ajoute de la fiction à la fiction. Revendiquant les influences de Gustave Doré et de Dürer, Jeremy Bastian s'approche souvent de l'esthétique la plus subtile de la gravure, ce qui est déjà une prouesse étourdissante. Mais, surtout, ce miniaturiste de l'échevelé réussit l'impossible : loin d'étouffer le récit dans le déploiement des volutes et des ornementations à l'infini, il crée une espèce de magie immédiate, viscérale. Evidente.
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